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23 janvier 2021

Mon interview de Vanessa Altmeyer

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A l'occasion de la sortie de son 1er roman Aux Editions Alter Réal, Vanessa a accepté de répondre à quelques questions.

Alors que ton roman sort chez Alter Réal le 29 janvier, comment te sens-tu ? 

Fébrile, excitée, angoissée, heureuse… Je suis une tornade d’émotions ! J’ai mis longtemps à me rendre compte que c’était réel, mais là ça y est : ça m’a percuté de plein fouet, et je suis ballotée dans tous les sens, mais pour le meilleur ! 

Parle-nous un peu de toi : vie privée, loisirs, auteurs préférés… Tout ce qui semble utile pour les lecteurs. 

J’ai 37 ans la semaine prochaine et je suis originaire du Loir-et-Cher, du côté de Blois pour être précise. J’habite en banlieue parisienne depuis presque vingt ans, et je suis régisseuse audiovisuelle (en particulier pour des films et séries étrangères et des publicités de luxe) depuis presque la moitié de ma vie. J’ai toujours voulu travailler dans l’artistique, côtoyer des créatifs, même si mon rêve ultime a toujours été de travailler sur mes propres fictions. En ça, j’adorerais devenir à terme showrunner : ces créas US ou Britanniques qui coordonnent une série dans les moindres détails, de l’écriture aux costumes. Être auteure, c’est un rêve d’enfant que j’atteins enfin après des années passées à noircir des pages de carnets, et je compte bien en profiter tant que ça dure !  

Mes auteurs préférés, ceux qui m’inspirent et vers qui je fonce les yeux fermés sont : Fred Vargas, Amélie Nothomb, Tonino Benacquista, Alexandre Astier, HP Lovecraft… Quant à mes passions, je suis curieuse et beaucoup de choses m’attirent, même si j’ai peu de temps pour chacune ! Je suis une grande manuelle, les loisirs créatifs, peinture, sculpture, couture, dessin… occupent tout mon temps ! Mais j’adore aussi les langues et les voyages, partir à l’aventure et explorer des contrées nouvelles et lointaines est mon dada ! Dans cette optique j’étudie le japonais, l’anglais, l’espagnol... J’aimerais tant pouvoir faire le tour du monde ! Et goûter à tout, parce que je suis très gourmande, et j’adore cuisiner. Et puis j’aime lire, forcément. Le cinéma, les séries tv, tout ce qui peut m’enrichir ! Avec le confinement, j’avoue que je manque de sport… Je fais de l’escalade depuis quelques années, et depuis deux étés du kayak, de la randonnée, de la nage… Cette année, j’ai dû me contenter du yoga en appartement !  

Pourquoi avoir choisi la ME Alter Réal ?  

Je dirais plutôt que c’est Alter real qui m’a choisie ! En réalité, j’avais envoyé mon manuscrit à plusieurs maisons d’éditions, et un concours dont je devais attendre les résultats en fin d’année. Comme les délais de réponses sont longs en général, j’ai continué à envoyer sans me préoccuper de la clause suspensive du concours, qui m’empêchait de signer quoi que ce soit avant les résultats. Évidemment, c’est le moment qu’ont choisi deux ME pour me contacter, dont Alter Real. J’ai eu la chance que les deux fassent l’effort de m’attendre, et à réception des résultats, j’ai dû faire un choix. J’ai alors échangé avec les deux puis rencontré Violaine (éditrice de chez Alter Real), qui m’a immédiatement plu par son intelligence, son humanité, son efficacité, ses projets et son dynamisme, ainsi que sa ligne éditoriale. Cette petite maison d’édition qui est toute jeune évolue à un rythme incroyable tout en restant très familiale. Alors je me suis dit que je voulais grandir avec eux. J’ai l’impression d’être très entourée, et très soutenue aussi, et je pense que je ne pouvais pas rêver mieux pour la sortie de mon tout premier roman que de le faire dans leur giron. 

Parle-nous un peu de ton roman. Pourquoi avoir choisi ce thème, enfin ces thèmes ? Combien de tomes as-tu prévu ? 

Forthill raconte l’histoire d’une jeune femme qui revient vivre dans son village natal après une désillusion professionnelle, auprès d’une mère qui se prétend sorcière.

Mon livre aborde plusieurs thèmes : la marginalité, les obstacles d’une vie de citadine quand on a grandi à la campagne, et le fait de devoir se battre contre des monstres bien humains pour réaliser ses rêves. Mais aussi la tolérance, l’ouverture d’esprit, les superstitions et les mythes celtiques, ainsi que la réalité fantastique. J’avais envie de mettre en avant la figure de la sorcière parce que c’est une image chère à mon cœur, l’indépendance des femmes qui détiennent un certain savoir, la façon dont elles sont exclues de la société, marginalisées alors qu’elles sont indispensables à la communauté. Ce qui résonne dans mon personnage principal, qui revient de Londres après un burn-out. Cette jeune femme de 24 ans qui doit remettre en question tout son univers et ses espoirs pour se reconstruire psychologiquement. Quant à l’aspect mythes et légendes, j’adore les contes celtiques depuis l’enfance et je ne voyais nul autre endroit que l’Écosse pour les y implanter : cette terre sauvage et libre qui recèle encore tant de secrets.

Après avoir visité les Highlands il y a quelques années, j’ai réalisé qu’on pouvait vraiment se perdre ou se retrouver dans ces endroits dépeuplés et touffus où l’homme n’a que peu laissé d’empreintes.

Pour finir, je suis fan de fantastique, de fantasy et je suis persuadée que notre monde recèle des vérités que la science ne peut expliquer. Permettre aux lecteurs d’ouvrir quelques pistes de réflexions à ce propos, ou à défaut le divertir me plaît ! Quant aux tomes prévus, j’en ai déjà 10 d’écrits, donc je dirais entre 15 et 16 à vue de nez ! 

Qu’est ce qui fut le plus difficile pour toi, dans l’écriture de ce roman ? 

Tout est difficile dans l’écriture d’un roman ! Même si j’adore ça, je suis toujours en train de douter, dès les premières lignes. J’angoisse parce que je me demande où je vais, puis si c’est explicite, bien utile, si les personnages sont cohérents. Ensuite, je me rends compte que j’écris trop de pages alors que je ne suis pas du tout au bout de l’histoire, et en arrivant à la fin, je ne dors presque plus parce que je suis habitée par la conclusion et que j’ai hâte de l’écrire. Et une fois que c’est fini, il faut encore le faire lire, recueillir les commentaires, le modifier en fonction, puis il y a eu les envois en maisons d’éditions qui étaient si frustrants ! Plusieurs mois s’écoulent avant d’obtenir une réponse, quand on en obtient une ! Et il ne faut pas se décourager, continuer à écrire, continuer à envoyer. Et quand on signe finalement avec une maison d’édition, le travail de réécriture est colossal ! J’ai tout remis en question à ce moment-là, j’avais honte du premier jet envoyé, et je stressais pour chaque virgule modifiée. Jusqu’aux retours. Et maintenant qu’il va sortir, après tout le chemin parcouru, je me dis que lire les commentaires et impressions va être encore plus dur que tout ce que j’ai déjà fait ! Je suis maso je crois 

Si tu devais t’identifier à un personnage de ton roman ? 

Tous mes personnages contiennent un petit fragment de moi, ils sont tous un peu moi tout en étant différents sur bien des points. Quand je les fais parler ou agir, je les comprends, et je les justifie, même si moi, j’aurais sûrement fait différemment. Il y a dans Forthill, des situations que j’ai vécu moi-même, mais pas un seul personnage où je me dis : tiens, là c’est moi, je me reconnais. J’aime qu’ils soient tous un peu moi, tout en étant vraiment eux-mêmes. En cela, j’ai l’impression d’avoir engendré une tripotée d’enfants ! 

Que dirais-tu pour donner envie aux lecteurs de le découvrir ? 

Lisez-le, il est super !  

Non, je dirais simplement que c’est une romance paranormale qui traite de sujets contemporains, tout en s’immergeant dans les contes et légendes de l’Écosse celtique.  

Et puis regardez, il y a un dragon sur la couverture ! 

Si tu devais incarner un personnage de série TV ? Et de cinéma ? 

Lara Croft. Parce que c’est une intello milliardaire badass super sexy, qui fait de la spéléo, de la plongée, et qui gère en combat. Bon ça, c’est l’idéal, mais si je devais être réaliste, je dirais Jane, dans Becoming Jane (Austin). Ce film raconte la vie de l’auteure d’Orgueil et préjugés qui écrit des petits pamphlets sur la société pour sa famille, jusqu’à ce qu’elle rencontre un homme qui l’initie à des textes plus subversifs et l’encourage à se défaire des carcans de la société. 

Si tu devais rencontrer un seul auteur, quel serait-il ? Et pourquoi ? 

Je dirais Amélie Nothomb. Parce que j’adore son style et sa culture, sa fantaisie aussi. J’aime beaucoup le Japon tout comme elle, et la mode aussi. Bref, je pense que passé les livres, on aurait beaucoup de choses à se dire ! 

Si tu avais pu écrire un livre à grand succès ? 

J’aurais aimé écrire Dracula, de Bram Stoker, ou Frankenstein de Mary Shelley. Un indémodable qui a redéfini toutes les visions futures du monstre et continue d’alimenter l’imaginaire des autres.  

Mais si la question est, si tu avais pu écrire un livre à grand succès, que ferai-tu ? J’achèterais un château en Écosse avec la bibliothèque de la ‘‘belle et la bête’’, et plusieurs résidences à travers le monde et je voyagerais tout le temps ! 

As-tu prévu d’écrire un autre roman ? Dans le même genre ? ou d’un genre différent ? 

J’ai écrit plusieurs livres par le passé que j’aimerais réhabiliter, dont un qui parle des nouveaux pirates du triangle d’Aden. Ces criminels équipés de nouvelles technologies, qui s’émancipent de leurs homologues du passé pour écrire leurs propres légendes, tout en cherchant le trésor perdu du capitaine Levasseur, dont on suit l’héritier, Samuel. C’est un roman mi-historique, mi-aventure, mi-fantastique (les pourcentages ne sont pas bons mais il est difficile à définir), qui a manqué d’être publié il y a quelques années, et que j’ai prévu de retravailler. Pour le reste, j’ai plusieurs idées, mais quoi qu’il en soit, ce sera toujours du fantastique, parce que mon imaginaire a besoin de ce grain de folie pour s’évader ! 

As-tu quelque chose à rajouter pour les lecteurs ? 

J’espère que Forthill vous donnera envie de vous y plonger tête la première, et qu’il vous plaira ! En tout cas, j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire et je souhaite que mon univers vous touche et vous émerveille ! Après tout, l’Urban fantasy est là pour ça ! 

 

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Résumé:

Sa carrière de journaliste. Et rien que sa carrière. Voilà ce qui compte pour que Kate . Jusqu’au jour où elle fait un burn out et plaque tout. Elle se voit alors contrainte de retourner à Forthill, petit village des Highlands qui l’a vue grandir et qu’elle a quitté sans regret. Et pour cause : sa mère prétend être une sorcière et les gens du village se sont toujours méfiés de sa famille comme de la peste.

En plus, une famille étrangère s’est installée dans le vieux château sur la colline. Un père et ses trois fils, tous aussi singuliers que fascinants. Parmi eux, Ian. Ce mystérieux étudiant en droit semble cacher bien des secrets.

Et puis, il y a cet article dans le journal local sur la disparition de jeunes filles. Intéressant. Étrange aussi. De quoi se remettre doucement le pied à l’étrier et passer le temps.

Lisa devrait pourtant le savoir, dans les Highlands, il faut se méfier des apparences... Au risque de se brûler les ailes.

Avertissement : cette histoire parle d’une jeune femme déterminée qui va devoir remettre en cause ses certitudes, d’une famille qui dissimule de nombreux secrets, d’un homme aussi sexy que ténébreux et d’un univers magique très dangereux.

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Commentaires
V
J'avais pas vu que tu l'avais postée!!! Merci, c'est top!
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