Julie Thomières en quelques questions

Le 31 janvier 2020 sortira en numérique le roman "Entre les vagues" de Julie Thomières, aux Editions Alter réal et elle a accepté de se prêter aux jeux des questions afin de vous donner envie de le lire, mais aussi afin de mieux la connaître.

Alors que ton roman sort chez Alter Réal le 31 janvier comment te sens-tu ?

Fébrile, excitée, impatiente… et en même temps, j’ai encore du mal à réaliser ce qui se passe ! Je crois que la révélation de la couverture officielle de « Entre les vagues » est le premier élément qui me fait prendre conscience que c’est du concret. Je me sens comme enfin légitime de dire que j’ai réussi et qu’il faut croire en ses rêves ! Ce n’est peut-être que mon premier roman édité, mais ça me convient pour être fière et heureuse.

Parle-nous un peu de toi : vie privée, loisirs, auteurs préférés… Tout ce qui semble utile pour les lecteurs.

J’ai 19 ans, j’ai toujours été plus à l’aise dans mon monde, avec mes personnages, plutôt que dans la vie réelle, mais j’apprends tous les jours à me connecter aux gens qui m’entourent grâce à mes proches. Ma vie privée est mêlée à ma vie d’auteure. J’écris et je lis depuis que je suis toute petite, ce sont mes loisirs les plus anciens avec le dessin et la peinture (même si, faut se l’avouer, je ne suis pas vraiment douée avec un crayon ou un pinceau). Ça rythme mon quotidien et fait partie de mon identité. Un peu avant l’adolescence, je me suis également éprise de la natation, j’en ai fait pendant quelques années avant d’arrêter sur un coup de tête. Malgré tout, ce sport reste l’une de mes plus grandes passions. Quand je nage, je m’évade et ça me permet de développer mon imagination pour écrire ensuite.

J’ai beaucoup d’auteurs préférés ! Notamment Joël Dicker et Agatha Christie. En romance, si je devais n’en citer qu’une ce serait Morgane Moncomble. J’admire son talent et chacun de ses romans me transporte !

Pourquoi avoir choisi la ME Alter Réal ?

Au départ, je ne connaissais pas du tout Alter Real, mais en me renseignant sur les maisons d’édition, elle a attiré mon attention. Une amie me l’a conseillée en m’assurant que l’équipe était très humaine, proche de ses auteurs, elle s’assurait de les accompagner jusqu’au bout, sans enlever de son professionnalisme. Alors je me suis lancée, plutôt encouragée par tous ces arguments et je peux confirmer que cette amie avait raison !

Parle-nous un peu de ton roman. Pourquoi avoir choisi ce thème, enfin ces thèmes ? Pourquoi ce décor ? Est-ce un one shot ? Ou une série ?

Au départ, c’était juste une petite romance que j’écrivais sur le domaine de la natation, parce que j’avais arrêté depuis un moment déjà et le contact avec les piscines me manquait. J’ai trouvé un moyen de me reconnecter à ma passion en écrivant. Sans trop en révéler, les autres sujets du roman sont nés en regardant des reportages ciblés sur des témoignages de plongeurs et surfeurs ainsi que le monde marin, et aussi en discutant avec une psychiatre sur certaines relations « toxiques ». Les raisons du pourquoi sont un peu particulières, plus ou moins personnelles, une envie de porter un message qui me tient à cœur, en douceur (du moins de façon plus douce que ce que je fais en général).

L’histoire devait se dérouler en Australie, mais j’ai préféré me baser sur l’Andalousie, parce que c’est une destination de voyage que j’ai beaucoup appréciée et il m’est moi-même arrivé de suivre des stages de natation, dont un en Espagne (même s’il n’avait absolument rien avoir avec celui que Lison et Tristan font).

C’est un one shot, mais je suis en train d’écrire un spin-off sur un autre couple. Toujours dans le domaine de la natation et les personnages principaux de « Entre les vagues » y sont aussi présents.

Qu’est ce qui fut le plus difficile pour toi, dans l’écriture de ce roman ?

Le plus compliqué, ça a été de me mettre dans la peau d’un personnage qui voit sa vie chamboulée par un accident. Là encore, je ne veux pas trop spoiler les circonstances ni les conséquences de ce drame, mais toute la psychologie, le travail et la thérapie qui se développent suite à ça est assez casse-tête à gérer. Ça nécessite des recherches, du contact avec des professionnels pour ne pas être à côté de la plaque, etc. Pour ça, il m’a fallu être attentive aux reportages que j’ai regardés pour réussir à retranscrire quelque chose que je ne pouvais ni ressentir ni connaître.

Si tu devais t’identifier à un personnage de ton roman ?

Lison, sans aucun doute. Il y a un peu de moi dans chacun de mes personnages, donc dans Tristan aussi, mais Lison est l’un de mes personnages principaux féminins qui me ressemblent le plus. On est très différentes, mais très similaires en même temps. Je me suis beaucoup attachée à elle, surtout parce qu’elle m’a permis de tirer un trait sur des situations que j’ai moi-même vécues au sein d’un groupe sportif, dont j’ai certainement exagéré les faits, mais qui m’ont tout de même marquée à une période plutôt particulière de ma vie.

Que dirais-tu pour donner envie aux lecteurs de le découvrir ?

En toute modestie, je pense que par le biais du « drame » et de ses conséquences, j’évoque un sujet principal inédit dans l’univers de la romance, du moins, qui touche directement un personnage principal. Alors, si vous voulez découvrir une romance entre deux jeunes personnes que tout oppose dans un contexte qui sort plus ou moins de l’ordinaire, n’hésitez pas ! Je pense que « Entre les vagues » peut vous procurer pas mal d’émotions et vous transporter dans une mer tumultueuse où se mélangent détresse et espoir.

Si tu devais incarner un personnage de série TV ?

Terrible question ! Il y a beaucoup trop de choix ! Je dirais… Nomi ou Wolfgang de Sense8. Je fais partie de ceux qui aimeraient bien savoir ce que ça fait d’être connecté à sept autres personnes. Je ne sais pas pourquoi, parce qu’en soi, il faut apprendre à ne plus être pudique, mais ça a un côté assez excitant, enrichissant et géant ! Être dans la peau de quelqu’un qui vit dans un pays situé à l’extrémité du globe, ce serait ouf ! On pourrait en apprendre tellement de cette façon sur les traditions des autres, leurs conditions de vie, etc. On peut vivre dans la peau du genre opposé quelques instants, ressentir de nouvelles choses… bref, ce serait aussi effrayant que kiffant ! Et pourquoi Nomi ou Wolfgang plutôt que les autres ? Je les aime tous, mais d’une manière ou d’une autre, ce n’est qu’à eux deux que j’arrive à m’identifier.

Si tu devais rencontrer un seul auteur, quel serait-il ? Et pourquoi ?

À douze ans, j’aurais répondu Agatha Christie. Aujourd’hui, je pense que ce serait Morgane Moncomble. Comme je l’ai dit précédemment, je l’admire et je trouve qu’elle évoque tous les sujets de ses romans avec une justesse incroyable. Elle me captive et de ce que je vois à travers les réseaux sociaux ou des quelques échanges que j’ai pu avoir avec elle, c’est une personne très humaine, adorable et bienveillante.

Si tu avais pu écrire un livre à grand succès ?

La vérité sur l’affaire Harry Québert de Joël Dicker, dès que je l’ai commencé, j’ai su que je m’engageais dans un roman qui allait me happer de A à Z. J’adore tout ! De l’ordre des chapitres, aux citations notées à chaque nouvelle partie, en passant par les rebondissements, l’enquête, les révélations… C’est l’un des seuls livres qui, malgré certains éléments dont je me doutais depuis le départ, a réussi à me surprendre de la sorte et à me tenir en haleine jusqu’à la fin. Passionnant et fascinant ! Si je pouvais écrire un tel chef d’œuvre, j’en serais ravie !

As-tu prévu d’écrire un autre roman ?

Pas qu’un seul ! J’en ai une quarantaine en attente, dont trois ou quatre en priorité sans compter le spin-off de « Entre les vagues » que je suis en train d’écrire. Je ne compte pas m’arrêter ! Pour moi, écrire est aussi essentiel que de respirer. Sans mon monde, sans mes personnages, je ne suis qu’une petite moitié de moi.

Donc voilà j'espère que cet interview vous aura donner envie de le lire, pour ma part, j'ai adoré, je l'ai dévoré, et j'ai beaucoup aimé la psychologie des personnages.